Dés 1914, dans la plupart des pays belligérants notamment en Allemagne et en France, des milliers d’ouvrages sur le conflit sont publiés. Un genre littéraire s’impose : la littérature d’expérience écrite par les combattants. La plume se met alors au service de la patrie et le témoignage s’inscrit dans la culture de guerre où beaucoup d’auteurs tentent de justifier le conflit.
Après la guerre, le témoignage évolue et le pacifisme apparait alors. Le fait de témoigner n’est pas une expérience individuelle mais collective qui permet d’exorciser son vécu et son expérience du front. Toutefois les anciens soldats ne sont pas les seuls à témoigner. En effet de nombreux civils ayant participé à l'effort de guerre s'expriment : les entreprises clermontoises Michelin et Bergougnan évoquent le sacrifice de leurs ouvriers et leurs parcours militaires, tandis que les femmes rappellent le sacrifice des mobilisés.